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Voici le récit de nos aventures espagnoles, dans la très belle ville de Salamanca !

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Salamanca by night n°2

Les erasmus au Formula 1 Le formula 1, boîte de minet/minette Agnès devant la vitre des gogodancers ! Mathias, Agnès et "Mika" !! Elise devant la statue du gars qui étudie...

Les erasmus au Formula 1
Les erasmus au Formula 1 
La date du samedi 6 octobre 2007 restera gravée dans la mémoire des gens à jamais...ON A BATTU LES ALL BLACKS , YAHOOOOOOOOOO ! Eh oui, le rugby traverse les frontières...nous sommes allées voir le match hier au O'Hara avec pratiquement tous les Français de Salamanque. Ambiance de folie, olas , bières, tapas...tout y était pour passer une soirée inoubliable. Mais lorsque Michalak fit la passe décisive du premier essai français....là ce fut l'explosion générale: mes tympans s'en souviennent encore! De la Marseillaise en veux-tu en voilà, des embrassades, des fûts coulant à flots...bref un court instant nous étions fières d'être françaises. Nous avons poursuivi la soirée avec un groupe de djeun's Erasmus : Elise (Assas, Paris), Isabelle (Paris), Matthias ( Cologne), Raph, Isabella et Richard ( Ealing UK)...Moi évidemment enchantée de retrouver des compatriotes anglais, je suis en extase devant leur accent so british, et les souvenirs ressortent, ça fait du bien! Nous essayons de leur faire croire que nous sommes venues en Espagne parce que le mariage gay est devenu légal, je pars dans une diatribe sur les droits des homos à l'adoption...ça tient deux minutes mais pas plus! Yaya, en fan pure et dure, tombe sous le charme de Richie, le sosie de Mika (merci les cheveux bouclés) mais la communication n'est pas facile, le charme se rompt vite... On se retrouve dans un bar, ambiance bouillax, qui s'appelle "Formule 1" alors moi évidemment, je n'en rate pas une: "En Francia, los "Formule 1" son hostales donde van las prostituas" (En France, les Formula 1 sont les hôtels où vont les prostitués)...Raph, en bon anglais, prend un air étonné..."Ah ?! En Inglaterra, es un deporte de automobiles" ^^(Ah !? En Angleterre, c'est un sport automobile...) la réputation des Français après ça! Numéros échangés, promesses de retrouvailles rapides, c'est ça le style Erasmus!

                                                                                                                                                                                          Agnès

 

Journée du Vendredi 5 octobre 2007

In the bus... Agnès devant "la Fin de la Ville" Saut en parachute... Oui ça je ne l'ai pas raconté ! lol La zone rouge, remplie d'ennemis Ma mimi en prison !!!

In the bus...
In the bus... 
Cette journée mérite à elle seule tout un article, car elle fut sous plusieurs angles, totalement folle et inattendue ! Je précise que ce jour inoubliable était également l'anniversaire de notre chère tante Samantha Oup's !!! Je tiens à préciser que les propos qui vont suivre sont d'une vérité démontrée (photos à l'appui !)

Tout commence à 10h, le livreur de bouteilles de gaz nous réveille en sursaut avec la sonnette de l'appart, réveil pas spécialement agréable... Surtout qu'il a bien insisté afin d'être sûr qu'on lui ouvre.

11h, les cloches de la Cathédrale retentissent, c'est l'heure d'aller en cours pour moi... 4 minutes au chrono pour aller jusqu'à la fac, en courant évidemment, alors que finalement j'aurais pu marcher à pas très lents. Dans ma folle course, je passe devant le mini-parking où était censée être garée ma chère mimi, ma voiture bien-aimée. Mais là, mimi n'est plus là... je retourne, je repasse, je retourne encore, et je repasse encore (mais attends !? je m'étais bien garée là hier...!! ça y est je suis folle), et finalement un petit papier jaune fluo attire mon attention, plus ou moins à l'endroit où aurait dû être garée ma voiture :

"Le véhicule immatriculé 2006 VR 41 (tiens ça me dit quelque chose...) a été retiré de ce parking, pour le récupérer, adressez vous à : fourrière municipale, route de Ledesma, Salamanca."

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH, nan ma pauvre petite voiture est partie en prison... ça me fait rire maintenant, mais sur le coup, c'était pas très drôle quand même.

13h, fin du cours, communication avec ma collègue Agnès, afin de procéder à la mission commando : "Qui veut sauver la voiture mimi ?". Finalement, on appelle le numéro laissé sur le papier, on peut y aller quand on veut, donc vu que c'était déjà l'heure du déjeuner, et bien, on casse la croûte !

16h30, début officiel de l'opération commando, on part jusqu'à la station de bus qui va nous emmener loin au Nord-Est, vers une contrée retirée, où la voiture innocente est détenue. Mais problème, nous ne savons pas où exactement se situe ce lieu de désolation... On demande donc au conducteur du bus, qui nous réponds qu'il faut descendre à la prochaine station, continuer à marcher jusqu'à un croisement, et ça sera sur la gauche. Nous descendons donc.

17h, chose extraordinaire, nous nous trouvons face à un phénomène encore jamais vu : la Fin de la Ville, the FINAL END, the CITY LIMITS...enfin vous voyez le topo. La route, et puis... les champs ! Après ils se sont mis en grève et n'ont jamais fini... lol. Bref, nous sommes quelques peu déconcertées, car les choses se corçent : nous devons maintenant marcher dans un désert brûlant, auprès d'une route dangeureuse, comme si nous marchions auprès d'une Nationale française (un peu folles les filles). Mais qu'importe, nous sommes décidées à récupérer notre amie innocente qui doit se sentir si seule...

17h15, nous arrivons à un rond-point, nous ne savons pas où aller... la mission devient très difficile, la fatigue se fait sentir, la chaleur devient étouffante, les pieds sont brûlants. Nous demandons finalement notre route à des flics: il suffit de traverser le pont et d'aller à gauche au rond-point qui se trouve juste après. Le moral des troupes remonté, nous voici reparties vers la bonne route, à travers une zone hostile infestée d'ennemis aux dents acérées.

17H45, nous voici en vue de la prison. Des dizaines et des dizaines de voitures tristes attendent dans l'espoir de sortir un jour de cet enfer. Bien évidemment, nous essayons d'échapper à la vue des miradors, afin de ne pas nous faire remarquer. Nous nous glissons discrètement dans la porte entrouverte...

18h00 (à peu près), nous voici devant le bureau, encore devant une secrétaire pas aimable, avec autour des flics qui essayent de paraitre sympas, mais nous n'avons aucunement envie de faire la causette à des escrocs. Au final, IL AURA FALLU DONNER 75€ A CES CONNARDS D'ESPAGNOLS QUI SE SONT VENGES SUR UNE PETITE VOITURE FRANCAISE INNOCENTE, alors que dans ce parking, je suis CERTAINE que je n'étais pas la seule !!!! Sans dire au revoir à la secrétaire pas aimable et à ses acolytes, je pars chercher ma petite mimi tellement seule et tellement triste, qui derrière des grillages, paraissait vraiment en prison...

18h30, retour à la base, garage de mimi sur une vraie place où aucun vilain-méchant-bandits viendront la chercher. Et na !

Bilan de cette après-midi : on a quand même bien rigolé !!!! ^^

Yaya

 

Salamanca by night

Yaya et Jordi Agnès et Juan

Yaya et Jordi
Yaya et Jordi 
Certains de nos lecteurs ont dû s'inquiéter de l'absence douteuse d'articles sur ce en quoi consiste réellement notre vie à Salamanca... Les fiestas, les botellones, les pubs, les bars, les clubs, les discothèques etc. Il faut dire que notre chère ville d'accueil est réputée pour la densité de bars au km²...il y en a de tous genres: pubs irlandais, boites de salsa, boites plus classiques avec dance/techno, bars PMU, bars à thèmes et bien sûr, THE bar Erasmus où nous avons rencontré cette semaine deux charmants garçons de Barcelone. Jordi (qui n'est plus un bébé, 27 ans) et Juan (32 ans) cherchaient des gens avec qui parler anglais ou espagnol.
Dès notre arrivée au bar (vers minuit, comme d'hab'), une serveuse nous attrappe en disant "Queréis hacer un intercambio de idiomas?" (ou pour les non-hispnophones "Voulez-vous rencontrer des gens sympas, charmants, trop cools avec qui vous pourrez parler de tout et de rien mais surtout de rien ?). Evidemment, nous sommes ravies et faisons donc la connaissance de ces deux représentants en commerce qui sont à Salamanque pour affaire. Ils sont trop vieux, allez-vous me dire, mais vous connaissez la théorie selon laquelle, à 20 ans, les filles sont plus matures que les garçons ? Eh bien en Espagne, c'est décuplé par dix..donc nous visons haut et fort pour éviter de passer la soirée avec des boutonneux au taquet, louchant sur nos décollettés (ou pas) et qui surtout ne nous offriront pas un seul verre!
La soirée se passe bien, on gagne le Quiz Erasmus de la soirée ( Dix questions du genre "Dans quelle ville vivaient Roméo et Juliette ?) et plein de goodies "Mahou" THE bière à la mode...on est ravies. Après cette charmante soirée, les deux hombres nous invitent à "tapear" (aller prendre des tapas) pour le lendemain...Arrive le lendemain, ils nous amènent au "Momo" qui n'est pas une pizzeria de troisième zone mais en réalité un succulent  restaurant où on ne mets même pas les petits plats dans les grands parce qu'ils sont déjà grands d'avance et décorés de choses super buenas ! Bref, resto très chic = très cher. Yaya et moi nous regardons vite fait après avoir jeté un coup d'oeil à la carte...c'est sûr, il va falloir assurer pour qu'ils nous offrent entièrement le repas. C'est chose faite quelques heures plus tard... Enfin direction le O'Hara, pub irlandais avec super musique pop-rock (chose rare en Espagne) et cuba libres à gogo...

Bilan de ces deux soirées: nous avons trouvé où nous loger quand nous irons visiter Barcelone !

Agnès

 

Voyage II Hasparren - Salamanca

Miam Miam scruch scruch Conducteur officiel I Conducteur officiel II Petit pause pour manger un sandwich Pause granulés pour les chevaux

Miam Miam scruch scruch
Miam Miam scruch scruch 
Deuxième journée de voyage, plutôt côté espagnol cette fois.

Départ 8h, Nety n'a pas trop envie de remonter dans le van... finalement, après avoir insisté un peu, elle monte, surtout qu'elle ne paraissait pas du tout avoir peur. Jéjé monte, c'est parti ! Arrêt petit déjeuner après avoir passé la frontière, et on en profite pour faire le plein d'essence, vu que c'est moins cher !

Tout se passe bien, les chevaux sont très calmes, on s'arrête plusieurs fois pour leur donner à boire, et deux fois des granulés. Arrivés à Salamanque, ils apprécient moins les feux rouges, les rond-points, et finalement on arrive au Campo de tiro y deportes vers 17h, où Carlos, le responsable du centre équestre nous attend. Nous descendons donc les chevaux, on s'en occupe, et on les met un peu en liberté pour qu'ils se détendent les jambes. On fait la rencontre de Santiago, ou Santi, un des deux "mozos" qui s'occupent des chevaux, il nous montre la paille, les granulés, et la fameuse alfalfa, qui finalement est de la luzerne, à en croire la couleur et la consistance.

Papa, Maman et Jean-Luc sont repartis quelques temps après, le temps de visiter notre appart et de nous dire au revoir. Ils ont finalement dormi à Hasparren, comme à l'allé, où ils sont arrivés vers 1h30 du matin. Puis le lendemain, retour à Sargé, vers 18h je crois.

Voilà, un grand périple qui finalement s'est franchement bien passé. Le lendemain (dimanche), 10 chevaux français sont arrivés au Campo de Tiro, pour faire halte pour la nuit. Ces gens-là allaient au Portugal pour un concours de vieux chevaux (l'un d'eux avait 22 ans). En camion et en van, ils ont fait 4 jours de voyage, soit deux fois plus que les nôtres, et dans les mêmes conditions. Donc, finalement, Sargé-Salamanca, c'est tout près !!!!

Yaya.

 

Voyage I : Sargé - Hasparren

Retour en avion à Paris La caravane Grande organisation... Nety a vu la vie en rose La vue sur la vallée dans le pré de Hasparren

Retour en avion à Paris
Retour en avion à Paris 
C'est parti pour une grande aventure ==> Le voyage avec les chevaux, durant deux jours.

Nous sommes partis le vendredi 27 septembre, vers 7h du matin de Sargé-sur-Braye, direction Hasparren, un petit village du pays basque français, à quelques kilomètres de la frontière, pour y passer la nuit. Jéjé et Nety embarque bien, aucun problème, et nous voici partis avec le 4x4 et le vito (tous les deux chargés !), maman au volant du 4x4 avec nous, et Papa et Jean-Luc qui suivent dans le vito.

Jusqu'à Tours, tout va bien, ils sont très sages, ils mangent leur foin tranquillement. Un peu après, voilà qu'on ressent une grosse secousse, puis d'autres petites. On s'arrête en urgence sur le bord de la route. Nety a donné un coup de postérieur derrière elle dans le pont, car sa barre de recul s'est détachée. Jéjé a aussi donné un coup mais moins fort. Résultat : la poignée du pont du côté de Nety est tordu, le pont ne se fermait plus bien... donc Papa et Jean-Luc, toujours bien équipés, ont mis une sangle pour tenir le pont, le genre de sangle qui tient bien le choc. Finalement, Nety s'est un peu blessée au jarret, mais rien de grave. Après cela, Nety a pris un peu de Vetranquil pour plus de sureté, et puis plus rien, ils ont été très sages.

Nous sommes arrivés à Hasparren vers 17h, après avoir gravit une pente impossible pour aller jusqu'au gîte équestre. Nous descendons les chevaux, nous nous en occupons et les mettons au pré. Le pré était immense (2,5 ha), avec plein d'herbe, ils étaient super bien.

 

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